Le passage du Gois à L'île de Nourmoutier
Et l'eau se retire... et la mer s'ouvre...
Le sable et la vase se découvrent,
rendant possible la traversée, le temps d'une marée.
Image biblique dans mes pensées,
je me crois Moïse quand je lance ma Toyota
sur les pavés du Gois.
C'est la ruée des pêcheurs à pied, armés de râteaux,
ils se courbent le dos,
à la recherche de coquillages mis à nu
pour améliorer l'ordinaire du menu.
Les plus vieux enseignent à la jeunesse
comment accomplir des prouesses,
les faisant pirates du fond des mers, chercheurs de trésor....
Ignorants de l'imprime laissée à jamais,
les enfants jouent, éclaboussés de boue,
et leurs rires s'envolent dans le vent turbulent.
Une à une, les barques s'échouent, penchées sur le coté,
en attendant que l'eau revienne les baigner...
Et les grands oiseaux blancs posent leurs ombres, sur ces scènes magiques.
Bientôt c'est la fin du passage
et se devine au loin, dans un flou d'air marin
les parcs où s'élèvent les huîtres qui se gorgent de sel
On s'approche de la côte où s'accrochent les rochers
de l'île de Noirmoutier