L'étendue du silence nous traverse comme une transparence

L'étendue du silence nous traverse comme une transparence

Il est de ces silences qui ne disent pas leurs noms.

On suppose l'Être qui manque déjà,
trop occupé, ou en vacances, même malade ou fatigué... on respecte la pause !
Puis le silence est long...
On en vient à penser, que peut-être il serait meurtri, par quelques maladresses de la vie ?
Puis le silence dure...
L'Être serait-il mort et qu'on ne le saurait pas...?

 

Mais il arrive aussi, que les silences soient voulus pour blesser,
pour infliger un tourment, plus qu'une injure... une punition.
L'Être déserteur, sait bien où frapper sans élever, ni la voix, ni la main,
par tant de confidences qu'il savait de l'ami....
Alors il fait silence, lui si bavard hier, n'a plus rien à dire !
Pas plus d' essentiels que d'envolées lyriques. 
Son imaginaire n'invente plus...ni de secrets, ni de serments
plus de flatteries ou de tromperies...
Pas un son, ni de cloches, ni de mur...aucun fracas;
 sa plume desséchée n'écrit plus un mot.

 Quand le flot de paroles s'interrompt ainsi, 
aussi soudainement qu'une chute d'eau dans un abîme où s'enfonce la vue...
c'est signe de lassitude, d'abandon, d''indifférence, d'un désir oubli.
Compréhensible ou pas, L'Être s'en va sans donner de pourquoi...
 estime que c'est son droit, protégé par son semblant d'anonymat !

 Alors reste un trou ! un trou avec rien autour...  le néant et l'anéanti  !
Les chemins ne mènent plus à l'autre;
dans cette voie déserte, même les chats se sont tus...
Tous se sont irrémédiablement  perdus.

 

Les silences ............ces non dit,
prières muettes dans l'arrière pensée, ont laissé place vacante, à "l'ange qui passe"...
Pourtant cette fois,
après avoir labourer tous les champs des possibles  
Moi l'ami, n'ai rien trouvé qui fasse le moindre bruit...........
Le silence reste vide, de sens et d'écho.

Alors, comme on ferme la dernière page d'un livre, contente de l'avoir lu, 
j'ai aimé sourire de ma faiblesse à trop souvent croire en l'humain.

 

 

Silences
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